Stephanus art gallery

Collages and photos

Né le 31 janvier 1941 à Hanovre, en Allemagne, Berni Stephanus est un artiste germano-russe dont la vie et l'œuvre sont profondément liées à une riche tapisserie d'influences culturelles. Son père est originaire d'Allemagne, tandis que les racines de sa mère remontent à une famille juive russe de Kishinev. Le parcours artistique de Stephanus a commencé avec une formation diversifiée. Après avoir terminé ses études, il poursuit des études de traduction à Genève, en Suisse, avant de se plonger dans le monde de la peinture à l'académie locale. C’est ici qu’il a commencé à explorer ses impulsions créatives et à développer sa voix artistique unique. Dès son plus jeune âge, Stephanus a affiché un penchant pour l'expressionnisme, avec ses premières peintures émergeant à l'âge de 15 ans. Au fil du temps, son style a évolué de représentations figuratives à des formes plus abstraites, reflétant sa perspective en constante évolution sur le monde qui l'entoure. Le tournant de la carrière artistique de Stephanus survient en 1967 lorsqu'il commence à expérimenter le collage comme moyen d'exprimer ses convictions politiques. Inspirés par les événements tumultueux de l’époque, notamment la guerre du Vietnam et le Printemps de Prague, ses collages ont servi de puissants véhicules de protestation et de dissidence. Au fil des années, Stephanus s'est concentré exclusivement sur la réalisation de collages, marquant ainsi une rupture avec les méthodes de peinture traditionnelles. Il se considère comme un étranger et un rebelle au sein du monde de l’art, libre des normes ou des attentes conventionnelles. Voir aussi: archives.stephanus.com, Instagram , bernistephanus FB : Berni Stephanus, hmvcgallery.com/artists
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40x26cm
Comment une image se fait.

Je commence par juxtaposer/superposer des bouts d'images et attends un déclic. Celui-ci se fait quand les images s'emboîtent parfaitement, même si elles sont de couleur ou de contexte différents. Il y a dix ans, je cherchais la rupture, je voulais voir jusqu'où je pouvais «casser» l'image sans détruire son unité. Maintenant, je vise l'unité, malgré les éléments disparates. Par ex. dans le no. 391/2021, il y a différentes perspectives, du noir et blanc et de la couleur, mais l'image est cohérente malgré tout. Sans doute est-elle influencée par ma lecture d'un roman policier (Paul Auster) dans lequel les différents caractères ont des aspects sombres, mais cachés. Et en vidéo, la série Greenleaf avec le motif de l'abus. D'où l’ambiguïté de la scène principale.