Stephanus art gallery

Collages and photos

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History (30x23cm)

Author
Berni Stephanus
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  • admin - Tuesday 24 April 2018 19:02
    It is after watching painting of contemporary German artists that my collage arose . And pictures of Kobane

    . And the ruins emerged with a clock that dominates the scene, as in a story by Borchert . On the right side, the men search the rubble, as I did when I was 4-5 years old. I found "treasures" in it: crystal pendants of the chandelier that must have been in my mother's room , where the bomb had fallen during the war. I found thus some buried old objects, just as the paleontologists in my collage that assemble bones . The left side of my collage probably speaks of reconstruction and also of an inscription. This is history, memory, that haunts me. How to assemble these pieces? I think one can try to write a story, t facts that fit into a novel. But of course at the expense of raw truth. My collage by contrast is syncopated, disruptive, but still consistent I think.

    What I see most of the time in the collages published here and there, is playing with paradoxes and this seems to be more liked than a less immediate narrative construction, which is more demanding in terms of reading. So I feel closer to artists who make a painting that encourages reflection than some swanky art that always flatters the onlooker.

    C’est après avoir regardé des tableaux d’artistes allemand contemporains que ce collage m’est venu. Et aussi des photos de Kobane. Et ce sont des décombres qui sont apparus, avec une horloge qui domine la scène, comme dans un récit de Borchert. Dans la partie droite, des hommes fouillent les gravats, comme moi je le faisais quand j’avais 4-5 ans. J’y trouvais des « trésors » : des pendentifs en cristal du lustre qui devait se trouver dans la chambre de ma mère, là où la bombe était tombée pendant la guerre. Je parvenais ainsi à des objets anciens enfouis, comme ces paléontologues du collage qui assemblent des ossements. La partie gauche de mon collage parle sans doute d’une reconstruction et aussi d’une inscription. Il s’agit d’histoire, de mémoire, ce qui me hante. Comment assembler tous ces morceaux ? Je crois qu’on peut essayer d’écrire une histoire, des faits qui s’emboîtent pour former un roman. Mais évidemment aux dépens de la vérité crue. Mon collage est donc heurté, disruptif, mais tout de même cohérent il me semble.

    Ce que je vois la plupart du temps dans les collages publiés ici et là, c’est le jeu avec des paradoxes et cela semble plaire davantage qu’une construction narrative moins immédiate, plus exigeante au niveau de la lecture. Je me sens donc plus proche d’artistes qui font une peinture qui incite à la réflexion qu’un art d’esbroufe qui va toujours dans le sens du poil.